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9.2.18

Saint-Henri Comines - Un repas campagnard pour un orphelinat

Grâce à l’expatriée française Laurence Rouyer, la Cominoise Anaïs Mostaert a découvert la joie et les sourires des orphelins de la «Maison du bonheur».
Quoi de plus étonnant que de voir des jeunes orphelins africains sourire à la vie… À la «Maison du bonheur» à Conakry, capitale de Guinée, des enfants de 9 mois à 16 ans retrouvent la joie de (sur)vivre. Depuis 2016, la charismatique Laurence Rouyer, une expatriée française, accueille trente et un jeunes orphelins. Dans la gestion de l’orphelinat, elle peut compter sur l’aide du beau-frère d’Anaïs Mostaert, régente en mathématiques, à l’école Saint-Henri – Comines. C’est tout naturellement que la jeune enseignante belge a profité de l’occasion pour entrer en contact avec Laurence Rouyer et découvrir l’orphelinat. «J’avais envie depouvoir faire quelque chose de concret et d’utile auprès d’enfants qui doivent faire face à un début de vie difficile, souligne-t-elle. Ces enfants se retrouvent à la rue en raison de la problématique de la malnutrition, du décès des parents suite à l’épidémie Ebola, etc. Je trouve que chaque enfant doit pouvoir vivre dignement!»
À la demande de la directrice de l’orphelinat guinéen, deux tonnes de matériel (produits sanitaires, matériel scolaire, jeux, couvertures, etc.) ont été récoltées dans les classes du secondaire inférieur de Saint-Henri. Pour permettre aux enfants d’également fêter Noël, dans d’autres orphelinats de Conakry, et grâce à Gwendolina Despeghel, une récolte de matériel a été organisée, au sein de l’implantation primaire de Saint-Henri. «Même si les camions peuvent être bloqués à la frontière, nous sommes certains que le matériel arrivera bien sur place; il faut juste être un peu patient…» Anaïs Mostaert avait déjà eu l’occasion de vivre un séjour en Afrique noire dont on ressort rarement indemne. Lors de sa dernière année de régendat à l’école Roi Baudouin de Braine-le-Comte, elle avait fait deux mois de stage à Ouahigouya (deuxième ville du Burkina Faso) «J’avais des classes de 120 élèves. Ils étaient assis à 3 ou 4 sur des bancs prévus pour deux… Tous se rendent compte de la chance d’aller à l’école! En Afrique, on s’habitue à vivre avec pas grand-chose tandis que les personnes font preuve d’une belle humanité et d’un sens de la solidarité en prenant le temps d’écouter, de discuter, de comprendre!»

Pendant les vacances de Pâques, la Cominoise s’envolera pour la Guinée et ira à l’orphelinat: «J’aurai l’occasion de partager mon expérience et donner de mon temps afin de soutenir Laurence Rouyer dans son travail mais aussi pour m’occuper des enfants.»
Un repas campagnard, le 24 février
D’ici là, et pour permettre aux enfants de vivre dans des conditions correctes, comme pouvoir manger tous les jours, aller à l’école, se soigner… le «comité cominois» organise prochainement un repas solidaire. Il est organisé le samedi 24 février, dès 18 h, au réfectoire du collège Saint-Henri à Comines. Au menu: un repas campagnard accompagné de différentes bières belges (12 euros pour les adultes et 6 euros pour les enfants)
Réservation repas: 056 55 79 27 ouregis.mostaert@skynet.be

Édouard DEBELDER - L'Avenir



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